2003 Saint-Aubin-des-Bois PDF Imprimer Envoyer

14ème rassemblement des Saint-Aubin
23 et 24août 2001 à Saint-Aubin des Bois

 

28300 Saint-Aubin des Bois

canton de Mainvilliers
département d'Eure et Loir
région Centre Val de Loire
1008 habitants


D'une superficie de 1809 ha, elle fait partie du Pays Chartrain, à l'extrémité nord ouest de la plus grande plaine de France, la Beauce, " le grenier de la France ", que décrit si bien ZOLA dans " la Terre " et jouxte les collines du Perche, porte de la Normandie.

HISTOIRE : La commune de Saint Aubin des Bois, Sanctus Albinus sur un cartulaire de 1045, puis Boscus Sancti Albini en 1300 et enfin Sanctus Albinus de Nemoribus en 1626, doit son nom à sa situation privilégiée au pied d'une colline couronnée par une forêt de 680 ha offrant un formidable panorama sur la vallée de l'Eure et sur la cathédrale de Chartres mondialement connue.


CURIOSITES : L'habitat est éclaté en six pôles différents : le bourg de Saint Aubin des Bois, Chazay, le Petit Chêne où se trouve la gare sur la ligne Paris Brest, Grognault, La Moricerie sur N 23 et Bellevue.

L'église apparaît comme la figure de proue du village. Lors des travaux de restauration en 1997, toutes les traces de l'évolution de la construction ont été retrouvées. Datant du XIIe siècle, elle est dédiée à Saint Aubin, cet évêque qui serait décédé le 1 mars 550 et à qui on attribuait entre autres le pouvoir de guérir la coqueluche et la méningite.
A l'intérieur on peut admirer un très beau baptistère en marbre et une plaque de cuivre relatant la fondation d'une rente. Le chœur fut déplacé au XV ème siècle avec agrandissement de la nef et création d'une abside semi hexagonale percée de trois fenêtres. La charpente, sous la voûte en berceau lambrissée, conserve la trace de l'ancien clocher octogonal qui, menaçant ruine, fut abattu et reconstruit, en 1875, accolé au portail plein cintre à décor renaissance. La nouvelle cloche prénommée Pauline Marie Angèle sera baptisée le 24 février 1895.

Une tradition récemment abandonnée, voulait qu'à l'issue de la messe dédiée au saint patron début mars soit mis aux enchères le " bâton de saint Aubin " en fait une statuette de bois. La famille qui en obtenait la garde pour un an devait offrir le pain bénit quant elle rendait celle-ci.

Une petite chapelle située près du hameau de Grognault, a une origine particulière : après la destruction du premier édifice qui menaçait ruine, il dut être rapidement reconstruit en 1849 par le démolisseur qui a vu aussitôt ses problèmes de santé disparaître. Elle est dédiée à Saint Ambroise qui est représenté sur un vitrail de l'église avec une ruche à ses pieds car on dit de cet évêque, qui parlait avec douceur, que " sa parole était comme du miel ".

Le territoire de la commune est traversé par deux aqueducs, ce qui n'est pas banal. L'aqueduc gallo-romain dit " de la Cave " long de 29 km, invisible puisqu'ayant un parcours entièrement souterrain, approvisionnait la ville de Chartres, (Autricum) toute proche. Il serpente au gré des courbes de niveau sur 8,5 km sur le territoire communal. Et l'aqueduc dit " la rivière de Louis XVI " dont les plans ont été dessinés par Vauban, qui devit alimenter en eau les bassins du château de Versailles. Construit de 1685 à 1688, il ne sera jamais terminé mais son tracé est toujours imprimé dans le paysage.
La commune s'est dotée d'armoiries en 1984. L'écu blasonné est divisé en trois parties : dans la moitié gauche la crosse d'évêque représente le saint patron, dans le quart supérieur droit la gerbe de blé rappelle que nous sommes dans une région céréalière et dans le quart inférieur droit le chêne fait référence à la forêt proche.

Récit de ce week-end

Notre délégation forte d’une cinquantaine de personnes âgées de 15 à 80 ans, a pris le départ le samedi 23 août à 3h30 dans un car aux soutes bondées…
L’après-midi de cette 1ère journée fut consacrée à la visite de la cathédrale de CHARTRES : magnifique édifice aux vitraux resplendissants qui retracent la vie des différentes époques du début de notre ère au siècle dernier.
A 18h30, ouverture du Rassemblement par Bernard BABBY qui remit la clé officielle au Président et à monsieur le Maire de St-Aubin des Bois. Après les discours de bienvenue des officiels, la soirée s’est poursuivie dans la convivialité, autour d’un vin d’honneur suivi d’un repas dansant.
Le dimanche matin, L’appel se fit un peu trop tôt pour certains qui étaient de corvée de nettoyage des chambres (faire la poussière, passer l’aspirateur, etc…) pendant la nuit, alors que les autres essayaient de dormir. C’est dans la bonne humeur qu’une partie de la délégation a installé le stand de nos produits locaux à déguster et que l’autre s’est dirigée vers l’église du village.
Notre présence était indispensable à l’ouverture de la messe, à 9h30, qui n’aurait pu se dérouler sans la statue de notre Saint Patron. A l’issue de la cérémonie, l’ensemble des participants s’est retrouvé au monument aux morts où ont été magnifiquement interprétés les hymnes nationaux : Français, Belge et Suisse ainsi que l’hymne de l’Europe.
Après l’échange des différents cadeaux de toutes les délégations et un repas froid avalé rapidement, ce fut le défilé qui nous conduisit aux différents stands de dégustation. Après des agapes de toutes sortes, vint le moment où il a fallu exprimer et mettre en valeur la force et le courage de nos gros bras de Chalossais dans l’épreuve du ‘’tire à la corde’’. Les adversaires ne s’en laissaient pas compter, mais les dents serrées et le béret vissé sur la tête, nos petits gars du sud-ouest ont fait mordre la poussière à toutes les équipes. Donc, pour la troisième année consécutive, Saint-Aubin en Chalosse remporte la coupe et la conservera dans ses locaux.
Sur le chemin du retour, le lundi matin, le car fit un arrêt à Tours pour une visite du musée du compagnonnage. Une exposition unique au monde : œuvres des meilleurs ouvriers de France de divers métiers de l’artisanat ayant rayonné sur tout le territoire. Selon la tradition, le compagnonnage se serait constitué lors de la construction du Temple de Jérusalem, 10 siècles avant J.C. Ses trois fondateurs seraient les maîtres d’œuvre du Temple : Maître Jacques, tailleur de pierre, le Père Soubise, charpentier, le roi Salomon et son architecte Hiram.
Nous sommes sortis de ce musée, le regard plein d'admiratin devant ces bâtisseurs et artisans exemplaires..
Le retour s’est effectué tranquillement, chacun allant de son commentaire sur ce déplacement dans la Beauce.